Ces adresses, on vous les file comme un secret bien gardé. Elles sont à chuchoter à l’oreille de votre voisin, ou à conseiller discrètement dans la cuisine pendant une soirée. Mais attention, elles sont toutes bien cachées.
LessC'est un écrin de verdure niché au cœur du maquis de Montmartre. On oublie vite la frénésie parisienne pour se laisser bercer par le chant des oiseaux et le ruissellement de l'eau. Sur la carte qui vibre au rythme des saisons, on peut retrouver des plats just-in-time et pour accompagner tout ça, des cocktails aussi désaltérants que rafraîchissants.
Il fait nuit. Les lanternes rouges s’allument sur la façade de la Maison : c’est le signal pour dire “les courtisanes sont prêtes”. Bienvenue dans l'une des plus sulfureuses maisons closes de la Belle Époque. Désormais, on y va pour siroter des cocktails oubliés et se prélasser sur les divans en velours rouge.
Entrez dans la Villa Riberolle, une impasse verdoyante qui jouxte le Père Lachaise. Au bout, une poignée de marches mène sur les terres de Gianpaulo et Lorenza, les fondateurs de Caché. À table, que du beau monde : jambon italien, focaccia, pancakes, beurre Bordier, œufs cocotte, maritozzi, ces brioches romaines sucrées. Et le week-end, c'est brunch.
Au fond de cette impasse du 20e arrondissement, la Catalogne s'est planquée sous un arbre. D’ailleurs, ce hot spot à tapas se niche dans un atelier doté d’une cour pavée, accolé au cimetière du Père Lachaise. Pas un bruit, si ce n’est les oiseaux chantant à nos oreilles autant que les intitulés caliente des plats : cochon ibérique, tortilla fondante, calamars frits et la bomba barceloneta, la désormais mythique croquette de patate farcie au porc. Le tout arrosé de vins « propres » et de musique.
Un tout petit musée, qui n’a rien de petit dans ce dont il regorge. Caché au fond d’une cour, on ne sait plus trop si on est à Paris ou en Provence, tant la végétation nous rappelle les livres de Marcel Pagnol. Prenez le temps de vous y imprégner, et pourquoi pas de vous installer au café Rose Bakery.
C’est une maison cachée au milieu des arbres et qui abrite une ambiance conviviale et chaleureuse. L’hiver, vous vous y sentez comme dans une vieille maison de famille et l’été, c’est sur la terrasse à l’ombre des feuillages que tout se passe. État de sortie : on a oublié qu’on était à Paris.
Les initiés se pressent devant la porte rouillée du bar de l’hôtel 1K. Pour cause, derrière, des tapas se tabassent à coup de shots bien rôdés de Mezcal. Les verres sont secs et sans bavure : à la Mezcaleria, temple de l’alcool des dieux pour les Mexicains, on refait le monde à l’abri de la faune des rues. Attention, dans l’antre des dieux, les verres sont à 40°.